Artworks :
2024
RC print, edition 1/1
2024
RC print, edition 1/1
LA COURSE DU SOLEIL (HORS LES MURS) Group show
01.02 - 05.04.2025
Juliette Alhmah, Jérôme Cognet, Laurent illet, Sébastien Reuzé, Maureen Robin, Charles Villa
L’Imagerie centre d’art, 19, rue Jean Savidan 22300 Lannion
imageriecentredart.com/
01.02 - 05.04.2025
Juliette Alhmah, Jérôme Cognet, Laurent illet, Sébastien Reuzé, Maureen Robin, Charles Villa
L’Imagerie centre d’art, 19, rue Jean Savidan 22300 Lannion
imageriecentredart.com/

Cette exposition, qui se tient à La Chapelle des Ursulines en co-organisation avec la ville de Lannion, se déroule dans le cadre du programme hors les murs de L’Imagerie, initié le temps des travaux nécessaires à son installation dans un nouveau bâtiment, situé dans l’ancien Hôtel de Tonquédec, dans le centre-ville de Lannion.
Le soleil est un motif particulièrement populaire en photographie, qui traverse les époques et résiste au passage du temps. Combien d’albums, de boîtes de diapositives, et maintenant de mémoires de téléphone portable contiennent des photographies de lever ou de coucher du soleil ? Le phénomène n’est pas nouveau. Depuis des siècles, le soleil fascine les amateurs, les peintres, les scientifiques, puis les photographes, attirés par la beauté envoûtante de ce disque lumineux qui brille dans le ciel et le teinte de nuances allant du jaune au rouge-orangé. Mais au-delà de la fascination qu’a pu exercer – et qu’exerce encore – l’astre solaire, celui-ci est également, dans le cas de la photographie, la condition même d’apparition des images.
En effet, la lumière est l’élément essentiel pour produire des photographies, qu’il s’agisse dans un premier temps de la lumière du soleil ou bien par la suite de lumière artificielle (flash, lampes, etc.). Dans tous les cas, c’est bien la lumière qui impressionne la pellicule (ou le capteur numérique de l’appareil) et qui fait apparaître les images, même si, à trop être exposées au soleil, celles-ci finissent par se décolorer et s’estomper. À travers les photographies et les vidéos réunies dans cette exposition, il s’agit ainsi de mettre en parallèle un double mouvement : le cycle que suit chaque jour le soleil, se levant à l’est pour se coucher à l’ouest, parallèlement à celui des images, qui apparaissent puis palissent progressivement jusqu’à disparaître
.Le soleil est un motif particulièrement populaire en photographie, qui traverse les époques et résiste au passage du temps. Combien d’albums, de boîtes de diapositives, et maintenant de mémoires de téléphone portable contiennent des photographies de lever ou de coucher du soleil ? Le phénomène n’est pas nouveau. Depuis des siècles, le soleil fascine les amateurs, les peintres, les scientifiques, puis les photographes, attirés par la beauté envoûtante de ce disque lumineux qui brille dans le ciel et le teinte de nuances allant du jaune au rouge-orangé. Mais au-delà de la fascination qu’a pu exercer – et qu’exerce encore – l’astre solaire, celui-ci est également, dans le cas de la photographie, la condition même d’apparition des images.
En effet, la lumière est l’élément essentiel pour produire des photographies, qu’il s’agisse dans un premier temps de la lumière du soleil ou bien par la suite de lumière artificielle (flash, lampes, etc.). Dans tous les cas, c’est bien la lumière qui impressionne la pellicule (ou le capteur numérique de l’appareil) et qui fait apparaître les images, même si, à trop être exposées au soleil, celles-ci finissent par se décolorer et s’estomper. À travers les photographies et les vidéos réunies dans cette exposition, il s’agit ainsi de mettre en parallèle un double mouvement : le cycle que suit chaque jour le soleil, se levant à l’est pour se coucher à l’ouest, parallèlement à celui des images, qui apparaissent puis palissent progressivement jusqu’à disparaître


Depuis plusieurs années, Sébastien Reuzé mène une recherche sur les usages de la photographie, sur les possibilités offertes par les techniques de développement, ainsi que sur la couleur. Ce travail lui permet d’explorer les potentiels du tirage argentique, qu’il cherche à rendre unique grâce à une succession de manipulations en chambre noire, à rebours de l’idée d’un négatif reproductible à l’identique et à l’infini. À partir de 2016, il initie une série sur les représentations du coucher de soleil, qu’il photographie et isole de son environnement, au point de plonger l’astre lumineux dans une ambiance vaporeuse et difficile à localiser, quasiment imaginaire. Il s’intéresse alors à la répétition de ce motif, dont il multiplie les prises de vue et qu’il tente d’épuiser à force de le reproduire.
Alors qu’il séjourne à Los Angeles, il décide de se concentrer uniquement sur le soleil, laissant de côté immeubles, voitures et palmiers. Celui-ci devient le seul élément clairement reconnaissable des images, tout en étant central dans la composition : un disque blanc au milieu d’un ciel invariablement jaune. Dans ses vues frontales de grand format, Sébastien Reuzé crée un face-à-face qui renvoie, à travers leurs couleurs chaudes et séduisantes, à l’éblouissement que provoque Los Angeles dans l’imaginaire, ville imprégnée du culte du soleil. Il pointe dans le même temps la fascination qu’exerce le soleil dans la culture populaire, ainsi que sa récupération par les codes de la communication qui en font un symbole d’exotisme et d’extase.
Alors qu’il séjourne à Los Angeles, il décide de se concentrer uniquement sur le soleil, laissant de côté immeubles, voitures et palmiers. Celui-ci devient le seul élément clairement reconnaissable des images, tout en étant central dans la composition : un disque blanc au milieu d’un ciel invariablement jaune. Dans ses vues frontales de grand format, Sébastien Reuzé crée un face-à-face qui renvoie, à travers leurs couleurs chaudes et séduisantes, à l’éblouissement que provoque Los Angeles dans l’imaginaire, ville imprégnée du culte du soleil. Il pointe dans le même temps la fascination qu’exerce le soleil dans la culture populaire, ainsi que sa récupération par les codes de la communication qui en font un symbole d’exotisme et d’extase.
